NAME, JOB, CITY / NOM, JOB, VILLE
Terza Alice Silva Lima-Neves.
Job (s): It’s a juggling act of being a Wife, Mommy, Scholar, University Professor (political science), Advocate for Women and Girls.
City: Charlotte, North Carolina, USA.
You can see more of my juggling acts on my website, terzalimaneves.com.
Terza Alice Silva Lima-Neves.
Job (s): C'est un exercice de jonglage que d'être à la fois une femme, une maman, une chercheuse, un professeur d'université (sciences politiques) et une avocate pour les femmes et les jeunes filles.
Ville: Charlotte, Caroline du Nord, États-Unis.
Vous pouvez voir tous mes projets sur mon site web : terzalimaneves.com.
MY BACKGROUND / MON PARCOURS
I was born and raised in Sao Vicente, Cabo Verde; my family (parents and two younger sisters) immigrated to the United States when I was a teenager. I earned a Bachelor’s (Providence College), Masters and Ph.D. (Clark Atlanta University); All my degrees are in Political Science. I always knew I wanted to follow my passion and not necessarily just have a job, but rather a career that would motivate me to inspire and empower others, particularly Cabo Verdean women and girls.
I grew up around some pretty confident Kriolas in my family who inspired me. My aunts played sports like soccer, basketball, and handball. While in college, my college mentor told me to choose my career based on my passion and the money would follow. I also think my sisters and I were committed to letting our parents know that we appreciated them for sacrificing their lives, leave our beloved Cabo Verde so that our lives could be better. Today, the three of us are educated professionals in our respective fields and overall, decent and kind human beings. I’d say, mission accomplished for my parents.
Je suis née et j'ai grandi à São Vicente, au Cap –Vert. Ma famille, mes parents et mes deux plus jeunes sœurs, ont immigré aux États-Unis quand j'étais adolescente. J'ai obtenu un Bac au lycée de Providence, une maîtrise et ensuite un doctorat au Clark Atlanta University. J’ai fait toutes mes études et mes diplômes en sciences politiques. J'ai toujours su que je voulais suivre ma passion et pas juste trouver un travail qui paie les factures. J’ai toujours voulu avoir une carrière qui me motiverait à inspirer et à donner du pouvoir aux autres, en particulier aux femmes et aux filles capverdiennes.
J'ai grandi autour de "Kriolas", femmes capverdiennes fortes, et cela m’a beaucoup inspiré. Mes tantes pratiquaient des sports comme le football, le basketball et le handball. Pendant mes études, mon mentor m'a conseillé de choisir ma carrière en fonction de ma passion et que l'argent viendrait après. Je pense aussi que mes sœurs et moi étions déterminées à montrer à nos parents que nous apprécions tous les sacrifices qu’ils avaient fait, d’avoir quitté notre cher Cap-Vert pour que nos vies soient meilleures. Aujourd'hui, nous sommes toutes les trois des professionnels formées dans nos domaines respectifs et dans l'ensemble, des êtres humains gentils et bien élevés. Mission accomplie pour mes parents !
THE PODEROZA CONFERENCE / LA CONFERENCE PODEROZA
Poderoza (International Conference on Cabo Verdean Women) has been a dream of mine since my graduate school days. I was tired of seeing and hearing people categorize Kriolas by just our physical appearances and I was mortified that Cabo Verde was thought of as a place to go find beautiful and sexy women. Like a sex tourism playground of sorts! Yes, we are beautiful and sexy but there’s more to us than just that. Don’t get me wrong, there is absolutely nothing wrong with any woman, particularly the Kriola wanting to express her sexuality in her own way and in all the intersectional, complex, beautiful ways that this may mean. I am the type of feminist who is not here for shaming any woman for being “too sexual” or “too sexy” or simply put, I don’t like it when we put each other down as women, in the choices that we make. On the contrary, I want us to feel empowered and able to do so but on our own terms and definitely not on the terms designed by a patriarchal society dictating how women should behave. I just don’t think the “sexy and beautiful” narrative to be the only story we know about Cabo Verdean women.
My academic work as well as the work I do in the community, hence this conference has a lot to do with “rebranding” and reimagining the image of Cabo Verdean women, beyond our physical attributes.
I want us to feel inspired and empowered to be and do whatever it is that we think we want to be and do. Reducing us to just one single narrative is so dangerous and misleading in so many ways. I want to be seen as intelligent and cute as well as a passionate educator, an amazing, involved mommy to my children and sexy wife to my partner...I want to be all of it and unapologetically me!
At Poderoza, you will see Kriolas representing all different socio-economic backgrounds and professions. This will reflect the diversity that we have in the Cabo Verdean community. You will also see Cabo Verdean men who are our allies and supporters. We cannot have a conversation about how to “rebrand” and “reimagine” the image of the Kriola without men as part of the conversation and solution strategies. It will not work. Thus, we scheduled an all-male panel with some noted and trusted men in our community in the United States. Being this inclusive sends a strong message that we are serious and intentional about the changes we want to see in our community.
Lastly, paraphrasing Nigerian author, Chimamanda Ngozi Adichie, when she talks about western media’s portrayal of Africa and its people, the problem with stereotypes isn’t that they aren’t true. The issue is that they become the only story, the single story. For the Cabo Verdean woman, this is quite dangerous because we don’t want to give “others” permission to tell our stories and write into history who we are. We should tell our own stories, in our own voices. Hence Poderoza’s motto, “Nos Storia, Nos Voz”.
Poderoza (Conférence Internationale sur la Femme Capverdienne) a été un des rêves que je porte avec moi depuis mes études supérieures. J'étais fatiguée de voir et d'entendre les gens parler de nous, femmes capverdiennes, en se basant seulement sur nos apparences physiques. Et j'étais mortifiée à l’idée que les gens voient le Cap-Vert comme une destination de tourisme sexuel. Oui, nous sommes belles et sexy mais on est bien plus que ça. Ne vous méprenez pas, il n'y a absolument rien de mal avec une femme, en particulier une Kriola qui souhaite exprimer sa sexualité librement et exprimer son identité dans toute sa complexité. Je suis féministe et je ne suis pas là pour faire la morale aux femmes en les critiquant d'être "trop sexuelle" ou "trop sexy" ou tout simplement jolie, je n'aime pas quand nous nous rabaissons entre nous et faisons la police sur les choix qu’il faudrait ou ne faudrait pas faire. Au contraire, je veux que nous nous sentions capables de faire des choix selon nos propres termes et certainement pas selon les termes conçus par une société patriarcale dictant comment les femmes devraient se comporter. Je ne pense pas que le récit « sexy » et « belle » soit la seule histoire qui doit être racontée sur les femmes capverdiennes.
Mes travaux académiques, ainsi que la mission que je mène au sein de la communauté, dont la conférence « Poderoza » a beaucoup à faire avec la réinvention de l'image des femmes capverdiennes, au-delà de nos attributs physiques.
Je veux que nous nous sentions inspirées et habilitées à être et à faire tout ce que nous souhaitons faire. Nous réduire à un seul récit est si dangereux et trompeur à bien des égards. Je veux être vu comme une femme intelligente et belle, mais aussi comme une éducatrice passionnée, une maman étonnante et impliquée auprès de mes enfants et une épouse sexy et attentionnée envers mon compagnon... Je veux être tout cela et sans jamais m’excuser !
À la conférence Poderoza, vous verrez des Kriolas représentant différents milieux et professions socio-économiques. Cela reflétera la diversité que nous avons dans la communauté capverdienne. Vous verrez également des hommes capverdiens qui sont nos alliés et nos supporters. Nous ne pouvons pas avoir une conversation sur la façon de « réinventer » et « réimaginer » l'image de la femme capverdienne sans les hommes capverdiens. Nous avons besoin qu’ils prennent place à cette conversation et aux solutions que l’on va apporter. Ainsi, à la conférence nous avons prévu un panel composé uniquement d'hommes avec des hommes notables et de confiance dans notre communauté, ici aux États-Unis. Le fait que l'on soit inclusive, envoie un message fort. Cela montre que nous sommes sérieux et intentionnels quant aux changements que nous voulons voir dans notre communauté.
Enfin, paraphrasant l'auteure nigériane Chimamanda Ngozi Adichie, lorsqu'elle parle de la représentation de l'Afrique et de son peuple par les médias occidentaux, le problème des stéréotypes n'est pas qu'ils ne sont pas vrais. Le problème est qu'ils deviennent la seule histoire, l'histoire unique. Pour la femme capverdienne, c'est très dangereux car nous ne voulons pas donner aux « autres » la permission de raconter nos histoires et écrire notre identité à notre place. Nous devrions raconter nos propres histoires, avec nos propres voix. D'où la devise de Poderoza, "Nos Storia, Nos Voz".
WHAT KEEPS ME MOTIVATED IN WHAT I DO / CE QUI ME MOTIVE DANS CE QUE JE FAIS
I have a supportive partner and friend in my husband, someone who celebrates who I am as a woman and professional and believes in the transformative work that I am doing in the community. Too often Cabo Verdean men are negatively stereotyped. I am blessed to be surrounded by some pretty decent ones, and not just my husband.
My husband understands that, for me, the professional is personal, hence my brand name “Kriola Mommy-Scholar”. Sometimes I travel a lot for work, doing lectures and research and I no longer feel guilty for leaving my husband and kids at home because he reminds me of the importance of my work not only to me but creating a better world for our children and to the development of our Cabo Verdean communities in Cabo Verde and abroad. Having a partner who sees the importance of my work is extremely motivational and inspiring. Ultimately, I am inspired by the fact that we both intentionally put our marriage and children first without sacrificing our own personal and professional goals. It’s a tough job but we are very intentional about it, taking one day at a time.
J'ai un partenaire qui me soutient énormément. Mon mari est mon ami, quelqu'un qui célèbre qui je suis en tant que femme et professionnelle et croit dans le travail de transformation que je fais dans la communauté. Trop souvent, les hommes capverdiens sont stéréotypés négativement. Je me sens bénie d'être entourée de gens assez corrects, et pas seulement de mon mari.
Il comprend que, pour moi, le professionnel est personnel, d'où mon nom de marque "Kriola Mommy-Scholar". Je voyage beaucoup dans le cadre de mon travail, pour faire des conférences et mener des recherches. Aujourd’hui, je ne me sens plus coupable d'avoir laissé mon mari et mes enfants à la maison parce qu'il me rappelle l'importance de mon travail. Il me rappelle que je fais ce travail non seulement pour moi mais aussi pour pouvoir laisser à nos enfants un monde meilleur. Pour le développement de nos communautés dans la diaspora et au Cap-Vert. Avoir un partenaire qui voit l'importance de mon travail est extrêmement motivant et inspirant. Et enfin, tous les deux, nous avons décidés de mettre notre mariage et nos enfants au premier plan, sans pour autant sacrifier nos propres objectifs personnels et professionnels. C'est un travail difficile, mais nous sommes très intentionnels, prenant un jour à la fois.
THE LAST TIME I TRAVELLED TO CV WAS… / LA DERNIÈRE FOIS QUE JE SUIS RETOURNÉE AU CV C’ÉTAIT….
In May 2017, I brought a group of students from my University on a study abroad trip. Coincidently, I also turned 40 during this trip! It was amazing to spend my milestone birthday at home with family and friends that have impacted my life. From the nurse practitioner who delivered me as a newborn and my lovely godmother to my inspiring aunts and friends who have been my role models and supporters, even from afar.
En mai 2017, j'ai amené un groupe d'étudiants de mon université pour un voyage d'étude à l'étranger. Le hasard fait bien les choses et pendant ce voyage j'ai aussi eu 40 ans ! C'était incroyable de fêter mon anniversaire à la maison avec ma famille et mes amis qui ont marqué ma vie. De l'infirmière praticienne qui m'a mise au monde et ma belle marraine à mes tantes et mes incroyables amis, qui ont été des modèles dans ma vie et m'ont toujours soutenu.
THE FIRST THING I DO WHENEVER I GO BACK / LA PREMIÈRE CHOSE QUE JE FAIS À CHAQUE FOIS QUE JE RENTRE
I sit on the front steps of my grandmother’s house, chatting with her and my aunts, watching life happen in my neighborhood, Rbera Bote, greeting the elders and other neighborhood folks, as they walk by during their daily affairs. That feeling of “home” is like no other.
J’aime m’assoir sur les marches de la maison de ma grand-mère, et discuter avec elle et mes tantes, regarder la vie se dérouler dans mon quartier, Rbera Bote, saluant les aînés et les autres gens du quartier. Ce sentiment de se sentir à la « maison », surpasse tout.
HOW DO I KEEP THE BOND WITH CV? / COMMENT J’ENTRETIENS LE LIEN AVEC CV?
It’s hard no to...it’s always around me. My home is decorated with pictures of “home”, the places that matter most to my husband and me, like my parents’ and grandmother’s homes, Laginha Beach, Monte Cara, etc. I married a man who I “imported” as an adult from my island (I am joking but yes, we met in Cabo Verde during one of my trips in 2005). We cook our food, we dance to our music, particularly Grace Evora and Beto Dias (our wedding song is Vali Pena), I am the founding President of the Cape Verdeans of the Carolinas Association, I teach many courses on Cabo Verde and its immigrant communities around the world..and on and on. I am unapologetically Kriola at home, at work and in the streets, all day, every day.
C'est difficile de ne pas ... Surtout autour de quelqu’un comme moi. Ma maison est décorée avec des images de "chez nous", les endroits qui comptent le plus pour mon mari et moi, comme les maisons de mes parents et grand-mère, Laginha, Monte Cara, etc. J'ai épousé un homme que j'ai "importé" de mon île (c’est une blague, mais c’est un peu vrai haha. Nous nous sommes rencontrés à Cap-Vert lors d'un de mes voyages en 2005). Nous aimons cuisiner les plats du pays, danser sur nos musiques, notamment Grace Evora et Beto Dias (notre chanson de mariage est Vali Pena). Je suis la présidente et fondatrice de l'Association des Cap-Verdiens de la Caroline, j'enseigne de nombreux cours sur le Cap-Vert et sa diaspora à travers le monde. Je suis Kriola à la maison, au travail et dans les rues, de jour comme de nuit, tous les jours de l’année.
MY BEST CHILDHOOD MEMORY / MON SOUVENIR D’ENFANCE LE PLUS MARQUANT
There are so many. I had a very happy childhood. I will share a couple: playing soccer, handball and many other games in front of my house with the neighborhood kids in Rbera Bote, listening to the older kids tell stories at night time on the front steps of my grandmother’s house while cracking the shells of roasted peanuts and eating them. It was fun and scary at the same time because of the stories they would tell to scare us, the kids.
Il y en a tellement. J'ai eu une enfance très heureuse. Quelques uns de ces souvenirs précieux seraient : jouer au foot, au handball et à beaucoup d'autres jeux devant ma maison avec les enfants du quartier à Rbera Bote, en écoutant les plus vieux raconter des histoires pendant la nuit sur les marches de la maison de ma grand-mère en mangeant des cacahuètes. C'était amusant et effrayant en même temps à cause des histoires qu'ils racontaient pour nous faire peur.
THE LAST WORD I SAID IN CREOLE / LE DERNIER MOT QUE J’AI DIT EN CRÉOLE
"Ai Vida…" (which may not be true because I do speak Criolo often so it’s hard to remember). / "Ai vida..." (mais je me trompe peut-être, je parle très souvent en criolo donc c’est difficile de me rappeler).
THE BEST ADVICE MY MOM GAVE ME / LE MEILLEUR CONSEIL QUE MA MÈRE M’AIT DONNÉ
To make a serious commitment to my marriage. Through her actions and 44 years of marriage, she’s demonstrated to me to work on my relationship and give it the highest of priorities. That even after the children are grown, out of the house or off to college, it will be my husband and me left in the house, alone. We must be able to connect as husband and wife as well as friends and not just as parents. She also has taught me the importance of having my own life and activities, away from my partner.
Prendre un engagement sérieux et m’investir sincèrement dans mon mariage. Par sa façon d’être et ses 44 ans de mariage, elle m'a démontré qu’il était important de travailler sur sa relation et d’en faire une priorité. Car un jour les enfants vont s’envoler de leurs propres ailes, il ne restera que mon mari et moi à la maison. Nous devons être capables de nous connecter en tant que mari et femme, ainsi qu'en tant qu’amis et pas seulement en tant que parents. Elle m'a aussi appris l'importance d'avoir ma propre vie et mes activités, loin de mon partenaire.
MY GREATEST PRIDE AND MY BIGGEST LESSON / MA PLUS GRANDE FIERTÉ ET MA PLUS GRANDE LEÇON
Greatest pride: My babies! My daughter is 6 and my son is 4. Sometimes I look at them and I just cannot believe that I was chosen to be their mom. They are kind, intelligent, creative, critical thinkers, and loving little humans and I just couldn’t be prouder to be chosen by them for this role of a lifetime.
Biggest lesson: even with all my formal “fancy” education, I never think I am too smart to take advice or “conselho” from my parents and grandmother. Before making any big life decision I always consult my “advisor” aka my grandmother. From getting married to when to have kids, she has advised me on how to proceed in my life. They will always be smarter and more experienced than me. Wisdom is everything. Formal education is a bonus and privilege.
Ma plus grande fierté : mes bébés ! Ma fille a 6 ans et mon fils 4 ans. Parfois je les regarde et je ne peux pas croire que j'ai été choisie pour être leur mère. Ils sont gentils, intelligents, créatifs, ont l’esprit critique. Ils aimant comme tout. Je ne pourrais pas être plus fier d'avoir été choisie par eux pour ce rôle de toute une vie.
Ma plus grande leçon : même avec toute mon éducation "supérieure" et formelle, je ne pense jamais être trop intelligente pour me passer des conseils ou "conselho" de mes parents et grand-mère. Avant de prendre une décision importante, je consulte toujours mon "conseiller", alias ma grand-mère. Qu’il s’agisse de me marier ou d’avoir des enfants, elle m'a conseillé à chaque étape importante de ma vie. Mes anciens seront toujours plus intelligents et plus expérimentés que moi. La sagesse, c'est tout. L'éducation formelle, elle, est un bonus et un privilège.
THE LAST SONG ON WHICH I DANCED TO / LA DERNIÈRE CHANSON SUR LAQUELLE J’AI DANSÉ
“Get you home” by Eugene Wilde (I am an old school girl...this is one of my favorite R&B songs). / “Get you home” d’Eugene Wilde (je suis une fille old school… c’est l’une de mes chansons R&B préférées).
IN MY OPINION, WHAT BRINGS US TOGETHER, MAKES US A PEOPLE AND CONTRIBUTE TO OUR CAPE VERDEAN IDENTITY / A MON AVIS, CE QUI NOUS RASSEMBLE ET QUI FAIT DE NOUS UN PEUPLE
Morabeza is our strength. I strongly believe we are a welcoming and supportive people. That may not be unique but that makes us an awesome people!
« Morabeza » c’est notre force. Je crois fermement que nous sommes un peuple accueillant et solidaire. Ce n'est peut-être pas unique mais cela fait de nous des gens formidables !
MY ADVICE TO ALL THE CRIOLAS AROUND THE WORLD / MON CONSEIL POUR LES CRIOLAS OÙ QU’ELLES SOIENT
Be unapologetically yourself and don’t let anyone dim your light! Get as far away as you can from the haters and those who tell you, “you can’t do this or that”. Don’t listen to them! And sometimes, that may include our own families and friends. Not everyone can go with you on your ride to success. Sometimes you gotta drop some folks off by the side of the road and just keep going!
Soyez vous-même et ne laissez personne éteindre votre lumière ! Éloignez-vous le plus possible des gens négatifs et de ceux qui vous disent : « Tu ne peux pas faire ceci ou cela ». Ne les écoutez pas ! Et parfois, cela peut venir de nos propres familles et amis. Tout le monde ne peut pas vous accompagner dans votre cheminement et sur votre trajet vers le succès. Parfois, il faut laisser tomber des gens au bord de la route et continuer !
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Meet us on March 10th at Providence College! Venez nous voir le 10 mars au Providence College !
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